ANEHO, AGOUE ADJIGO ET AGBODRAFO A LA CROISEE DES CHEMINS
L'épopée d'une communauté stopée depuis les vélléités de conquête européenne sur "la côte des esclaves" au xv siècle
Quelle est la meilleure façon d'humilier un peuple, le diviser, l'asservir, le manipuler, le contrôler, le mettre sous mandat et surtout l'exploiter continuellement ?
Selon GODSON Elmancio "Il n'y a pas mille façons de faire : il faut enlever ce qui fait ce peuple. Une fois que vous enlevez ce qui fait ce peuple, vous pouvez en faire ce que vous avez envie . Vous arriverez à faire perdre à ce peuple la conscience de son identité". Toutefois à l'instar des Adjigo, vous n'arriverez jamais à défaire un peuple qui tient farouchement à ses valeurs traditionnelles. Si la notion de l'identité est d'abord un ensemble de valeurs, de rites ou même de cultures, alors en quoi les traditions africaines faisant office de garde des sceaux seraient-elles mauvaises ? Nos croyances, nos rituels et nos traditions existaient depuis bien longtemps avant les religions du livre qui sont une pratique récente. Toutes les spécifications propres à notre culture et qui ont fait la preuve de leur solidité et de leur efficacité, devraient être méditées et mises en valeur. Malheureusement, "pendant longtemps on a nié à l'africain la dignité reconnue à toutes les autres races".
Notre spiritualité encore appelée vodoun n'a rien à voir avec les religions dites "du livre". Ce sont deux notions différentes. La spiritualité c'est la gestion harmonieuse des relations entre le monde visible et invisible. Les deux mondes sont intrinsèquement liés. C'est pourquoi on ne peut rien faire dans ce monde physique sans répercussions dans le monde invisible domaine des ancêtres.
- Ce sont nos ancêtres qui les premiers ont découvert Dieu qui nous l'on enseigné.
- Ce sont nos ancêtres qui les premiers ont noués des relations privilégiées avec les génies titulaires (entités spirituelles qui possède un lieu, un objet ou un élément naturel spécifique) pour nous accompagner, nous protéger. Ils sont souvent considérés comme le gardien ou protecteur de cet élément, il peut être invoqué pour obtenir l'aide et la protection.
- Ce sont nos ancêtres qui ont crée les égrégores (une sorte de force collective) dans le seul objectif de nous rendre service.
- Ce sont nos ancêtres qui ont créé les sociétés secrètes ( qui regroupent des sages et initiés. Ils sont chargés de transmettre les connaissances, et les traditions ancestrales ainsi que veiller à l'harmonie sociale et spirituelle de la communauté)
- Ce sont nos ancêtres qui ont crée les objets sacrés (ce sont des éléments de la culture et de la spiritualité. Ils sont utilisés dans des cérémonies réligieuses, des rituels de guérison, des rites de passage et d'autres) pour profiter de la vie.
De la naissance à la mort, nos rites et traditions qu'on retrouve essentiellement dans les vénérables mânes ancestrales occupent une place primordiale dans notre existance . Dans nos traditions on considère la première étape majeure de la vie qu’est la Naissance comme le retour d’un Ancêtre pour une nouvelle existence terrestre, et on cherche à déterminer l’identité de l’Ancêtre en question ainsi que la nouvelle mission qu’il s’est choisie. L’enfant qui vient dans la famille est un étranger parfait qu’il faut découvrir. C’est le rôle des parents qui apprennent d’abord à connaître le nouveau né. Les parents doivent chercher à savoir Qui est revenu ? D’où il vient ? Qu’est-ce qu’il apporte ? Ces questions les amènent à consulter les devins, à consulter les oracles, à interroger les signes, etc… . Puis enfin, le prénom qui est l’identifiant unique d’une importance capitale, car il est le condensé de la formule ésotérique dans la composition globale de son porteur et doit correspondre aux vibrations de son être subtil.
S'il en est ainsi, pourquoi des générations entières d'africains issues de la colonisation portent-t-ils encore des prénoms chrétiens ou musulmans ? Pourquoi il est de plus en plus rare que des parents Adjigo fassent le choix de signifier leur origine familiale dans l'attribution du prénom de leurs progénitures ? Est-ce un fait réligieux ou cela illustre t'il entre autres un souci de les protéger contre d'éventuelles discriminations ?
Chrétiens, musulmans et les traditions ancestrales
Nos aïeux nous ont légué un héritage culturel qu'il faut préserver. En guise d'illustration ils pouvaient communier avec les mânes ancestrales. Ils pouvaient guérir des maladies (la connaissance des plantes participait à ces guérisons) L'Africain conscient et soucieux du développement de son pays doit faire la paix avec son passé et chercher à connaître ses ancêtres. Alors pourquoi devrait-il abandonner ses anciennes traditions par exemple : la consultation du fa et la désignation du prénom pour les nouveaux nés , traditions culinaires, vestimentaires et linguistiques... Y a-t-il une incompatibilité entre la pratique des religions et les cultures ancestrales ? Est-ce qu'il faut nécessairement abandonner les us et coutumes pratiqués depuis des générations par notre communauté pour devenir chrétien ou musulman ?
De nos jours le discours religieux se limite à dire que nos pratiques sont d'un autre âge, c'est de la diablerie qu'il faut abandonner pour se mettre sous leur bannière pour adopter d'autres coutumes à place de la nôtre. Cette manière de voir les choses est une vision colonialiste de la religion.
Je pense que cette forme de déculturation prônée par certaines personnes qui d'ailleurs ne maîtrisent pas très bien la Bible ne peut qu'être une vision colonialiste parce que l'un des premiers éléments de la colonisation était : "défaites les complètement de leur identité pour qu'ils ne sachent plus qui ils sont et alors nous nous chargerons de les reéduquer pour en faire des personnes assez mûres pour être manipulées et colonisées"
On ne peut réussir à coloniser quelqu'un qui est attaché à qui il est, à ses valeurs profondes parce que à chaque fois qu'on voudrait l'assujettir nécessairement, il cherchera à revenir à ses valeurs profondes qui l'attachent à son être; donc nécessairement il pourrait manifester de la rebellion.
"Pour en faire un esclave bien enchainé, à qui on pourrait inculquer le dogmatisme et les préceptes tels que nous le prônons dans le christianisme colonial, il faudrait le défaire complètement de ce qu'il est, de lui dire et de lui enseigner que ce qu'il fait est mauvais et qu'il devait abandonner de faire ce qu'il fait pour ne faire que ce que nous lui demandons de faire pour être alors une personne prête à aller travailler dans nos plantations".
Il est donc clair que le christianisme a été un moyen d'hégémonie occidentale.
C'est regrettable qu'aujourd'hui encore de jeunes africains illuminés prèchent la parole biblique sans savoir cet histoire douloureuse du christianisme. Prétendre être illuminé par l'esprit de Dieu et ne pas comprendre ces réalités historiques est regrettable.
Le christianisme est arrivé en Afrique dans la douleur, la violence et la trahison. On a pris la volonté de dominer, on l'a placée avant le précepte biblique ce qui fait même que la manière de présenter le précepte biblique a été intentionnellement dominer par la mission de dominer, la mission d'asservissement et la mission de faire des esclaves.
Doit-on continuer à précher le christianisme tout en diabolisant nos cultures, tout en diabolisant qui nous sommes ?
En grande majorité les africains sont aujourd'hui chrétiens ou musulmans. Ils le sont parce que les européens et les arabes musulmans sont venus faire la guerre en Afrique et ont gagné. Si c'étaient des Chinois qui avaient fait la guerre et gagné en Afrique, la majorité des africains seraient aujourd'hui boudhistes et "fier(e)s de l'être. C'est parce que nous avons été combattu et que nous avons été vaincu que ces réligions se sont imposées à nous. Mais si les africains avaient gagné la guerre ou si personne n'avait attaqué le continent, il est clair que la majorité des africains pratiqueraient toujours leurs croyances ancestrales sans problème. Et l'Afrique serait sans aucun doute l'un des continents le plus développé du monde. Vu son magnifique climat, ses nombreuses ressources naturelles et la force de ses braves hommes et femmes.
Pourquoi sommes-nous devenus chrétiens ou musulmans et que nous adoptions leurs pratiques réligieuses alors que nous avions nos croyances endogènes. Accepter ces réligions par les gens qui nous ont fait la guerre et nous ont vaincu, c'est une preuve de soumission et d'acceptation de notre défaite. Nous sommes le seul peuple au monde qui se prive de son héritage culturel, historique et veut embrasser d'autres cultures sous le trompe œil d'une civilisation mondialiste. Voyez donc comment les chinois, les japonais, les indiens etc ont pu se développer dans leur propre culture.
Pour comprendre cet épisode de notre histoire il faut d'abord regarder vers le passé. Lorsque nous fouillons notre passé, nous nous apercevons que ce fléau n'est pas anodin. Il a été bien organisé, bien orchestré par les peuples que nous voulons copier à tout prix. L'islam s'est introduit par trois vecteurs : par des palais royaux, par des affrontements sanglants et des marchands convertis, ils ont réussit à imposer leur réligion l'islam sur une majeure partie du continent.
Par la suite les européens sont arrivés avec le christianisme et leurs drapeaux civilisateurs de l'humanité en bonne entente avec les empires coloniaux que nous connaissons encore trop bien de nos jours. Ils jugeaient que nous étions sauvages et qu'ils fallait nous civiliser. Certes ils avaient construit routes, écoles, hôpitaux... mais ils ont fait pire que les arabes : persécutions, brimades, tortures, déportation etc.
Par ailleurs ils ont fait cinquante millions de victimes africains pendant l'esclavage, un quart d'entre eux sont morts pendant leur déportation. Et voilà l'état dans lequel nous-nous trouvons aujourd'hui. C'est de notre faute n'est-ce-pas ?
Tout ça s'est déroulé pendant des siècles et a crée une sorte de mimétisme. Nous nous identifions à nos envahisseurs tout simplement parce que pendant cette période des deux invasions, on nous faisait détester tout ce que nous étions, en disqualifiant nos systèmes de références. (vous n'avez pas de culture, ni de science, ni philosophie, vos croyances sont diaboliques; c'est de la sorcellerie). Ils ont tout saccagé, tout aliéné. Ils nous ont alliéné de fond en comble à tel point que nous avons fini par nous détester nous-même. Ce qu'ont fait nos ancêtres durant des milliers d'années étaient balayés d'un revers de main par nos anciens maîtres. C'est depuis ces temps que nous vivons dans une errance identitaire.
Petit disclainmer
(Je suis conscient que le sujet de la réligion provoque souvent de la discorde, chaque personne à son opinion, chaque personne à droit de croire aux saints qu'il souhaite. Je ne prône ni ne dénigre aucune réligion dans cet analyse que je des fais de cette période de notre histoire.)
Aliénation mentale et spirituelle de l'homme noir.
Des mensonges ont été construit au fil du temps pour nous enlever notre mémoire identitaire, pour nous abrutir. Notre communauté Adjigo n'est pas en reste à ce phénomène. Nous avons été violé depuis l'âge de l'esclavagisme et du colonialisme à nos jours. Au sortir de ces deux évènements historiques, nous avons perdu notre propre temporalité historique. Ces deux systèmes nous ont enseigné à la fois le complexe d'infériorité et le reflexe de subordination. En tant que Africain, nous doutons déjà de nous-même. D'un point de vue éducationnel, on nous éduque sous le prisme de l'arachement, de l'exode, et de l'abandon. Pour être savant ou sachant il faut renoncer à son africanité. Devenir un blanc, penser et voir les choses à leur façon.
Je cite Monseigneur Barrigah qui dans une prêche disait "Pendant longtemps on a nié à l'africain la dignité reconnue à toutes les autres races. Pendant la colonisation on a fait croire à l'africain qu'il n'avait ni culture, ni éducation; qu'il ne connait rien à la science et qu'il est presque un sous homme. Pendant longtemps l'africain à eu l'impression d'être dans la caravanne des peuples qui occupent la dernière place".
Puis il ajoute : "Vous connaissez Frantz Fanon, vous connaissez son célèbre ouvrage où il affirme: "peau noire, masque blanc". Un ouvrage dans lequel il affirme que l'avenir de l'homme noir c'est devenir blanc. C'est à dire que nous avons tellement assimilé la colonisation que nous imaginons que pour devenir quelque chose, il faut être autre chose que ce que nous sommes. Regardons un peu comment nous nous comportons. Nous renions notre peau; tout le monde veut avoir une peau beaucoup plus claire, plus blanche. Nos cheveux nous font honte, regardez les perruques de nos femmes... notre habillement, même nos aliments qui font partie de notre culture nous les rejetons. Puisque c'est ainsi il, est tout à fait normal qu'on retrouve ce comportement dans nos croyances endogènes.
A partir de ce moment le seul recours consiste à retrouver notre être profond en tant qu'Africain et sortir de la logique de domination pour revenir à notre propre centre. Revenir à notre propre centre suppose aussi de retrouver les mécanismes de la structuration de la pensée en Afrique noire. Comment pensent les africains ? beaucoup pensent que les africains sont des européens pauvres à la peau noire ce qui n'est pas vrai tout simplement parce que nous avons nos systèmes de valeur, de référence, nos systèmes de pensée, notre paradigme à nous. Je vais vous donner un exemple simple. D'un point de vue des cosmogonies c'est à dire les récits de la création de l'univers, il y a des différences entre la pensée occidentale et la pensée africaine. Chez les européens c'est une réligion révélée. Ils pensent que le monde est séparé en deux : on a un monde sacrée et un monde profane. Voilà pourquoi Leurs Saints et leur Dieu sont au ciel. C'est-à-dire que Dieu est séparé des hommes et du reste de l'univers; que pour l'invoquer il faut construire des temples spécifiques. Lorsque vous êtes hors du temple, vous êtes hors du sacré. Dans la pensée africaine tout est sacré. Dieu est là depuis l'origine, Il est partout. D'abord le profane n'existe pas. L'univers est un tout et là l'intérieur de ce tout vous avez au sommet Dieu, après vous avez les esprits, puis vous avez les égrégores puis jusqu'en deçà vous avez les ancêtres et plus bas vous avez le Roi qui est l'intermédiaire entre le visible et l'invisible. Il est chargé de veiller sur tout ce qui se trouve sur terre, veille au maintient de la vie. Cette vie est régie par deux principes : d'une part la vérité et d'autre part la justice.
Les Chefs Traditionnels dans nos sociétés et les pouvoirs modernes
Il faut dire d'entrée de jeu, le terme en lui-même est problématique dans la mesure où le mot "chef" n'est pas concept africain. Chef est un concept qui a été introduit en Afrique par la colonisation pour en quelque sorte déprécier la figure du Roi africain. Parce qu'en réalité il faut dire qu'il n'est pas (chef) mais c'est un "Roi"
Les Adjigo, groupe ethnique du sud Togo / Bénin
Les Adjigo encore appelé Mina sont une population d'Afrique de l'Ouest vivant au sud du Togo et du Bénin. L'ethnie tire son nom de la ville d'Elmina au Ghana, d'où ils ont émigré pour la ville d'Aného (Togo) Ils sont très proches des Gẽ (Gê, Gen, Guen, Guin) avec lesquels ils sont souvent confondus, et des Éwé. On les appelle encore les Adjigo, Anè ou Fanti. Au Togo, ils se retrouvent surtout à Aného dans la préfecture des Lacs, organisés en Collectivité et chaque Collectivité a son quartier propre. J'aimerais rappeler au passage qu'ils sont les fondateurs de la ville d'Aného. Toutefois, on retrouve les Adjigo en dehors de la préfecture des Lacs en occurrence dans le Golfe, Kloto et autres. Au Bénin on peut parler du "village des Adjigo" puisqu'en dehors de quelques minorité Guin, Anago et afro-brésilien, les Adjigo se retrouve en Communauté à Agoué Adjigo, village qui porte le nom de la communauté.
la vie des aînés est souvent méconnue des générations plus jeunes et les personnes âgées nous quittent parfois sans laisser de trâces... Qui seriez-vous sans votre histoire ? Lorsque vous n'avez pas d'histoire vous n'existez pas. Ceux qui veulent vous dominer aujourd'hui sur vos propres terres l'ont bien compris. C'est pourquoi ils prétendent que vous n'avez pas le droit de raconter l'histoire de vos aïeux venus d'Elmina, de Cape Coast (Ghana) pour fonder ces contrées. Comme leurs maîtres colonialistes de l'époque, ils écrivent de la fiction en lieu et place de la véritable histoire de nos aïeux, qu'ils répandent allègrement dans les médias. Ils soutiennent les initiatives locales exposant une interprétation biaisée de l'histoire d'Aného, Agoué Adjigo, Agbodrafo Nous assistons à des manoeuvres machiavéliques visant à déposséder les Fanti, Mina, Anè, Adjigo de la place historique qui est la leur dans la fondation de nos citées .
Bien évidemment vous n'allez pas les laisser faire ça ! J'appelle de tous mes voeux les Adjigo et alliés où qu'ils se trouvent à un sursaut, un réveil salvateur pour trouver quelques réponses et solutions pacifiques, à la résolution de ce phénomène qui n'a que trop duré.
La vénération de nos ancêtres pourquoi c'est fondamental ?
Dans les traditions africaines pourquoi la vénération ancestrale est si importante ? Avant de répondre à cette question nous allons regarder la nature de la culture africaine. Quand vous allez poser la question à plusieurs personnes du monde occidental au sens large, c'est qui la personne la plus importe pour vous ? Ces personnes là dans une majorité de cas vous répondrons que "la personne la plus importante c'est eux-même " et cela avant même toute considération (enfants, conjoint(e), famille, carrière, entreprise. Je ne vous parle pas des sociétés traditionnelles africaines. Dans les sociétés africaines l'individu n'est pas valorisé. Une personne est importante parce qu'elle fait partie d'un corps plus vaste; elle fait partie d'une famille, d'une communauté, d'une tribu ou encore d'une l'ethnie. En ayant conscience de ça, vous voyez toutes ces générations d'ancêtres qui se tiennent derrière vous qui vous donnent leurs bénédictions, de l'énergie, et vous guident . Vos ancêtres sont vos racines, c'est comme ça que pensent les sociétés traditionnelles africaines, voilà pourquoi la vénération des anciens est la chose la plus importante. Je suis entrain de vous parler d'ancêtres, certains poseront la question c'est quoi un ancêtre ? Un ancêtre c'est quelqu'un à qui vous devez le don de votre vie. Si quelqu'un est lié à vous par le lien du sang et est décédé c'est donc un ancêtre qui mérite d'être honoré.
Une majorité des noirs dans le monde, ignorent leurs ancêtres proches ou éloignés ce qui peut être néfaste. C'est encore pire de manquer de respects à ses ancêtres. A cause de l'esclavage et la colonisation certains noirs ne connaissent pas leurs ancêtres okay ce n'est pas leur faute mais certains en plus d'être ignorants attaquent leurs ancêtres. Ils les jugent, les méprisent et répètent les mêmes choses négatives, dégradantes sur leurs arrières arrières arrières grand parents, lls les traitant de satan de démon.
C'est une abomination! c'est une chose que nous ne devons plus faire; je vais vous expliquer pourquoi . Si nous continuons à dégrader, à injurier, à ignorer nos ancêtres nous nous coupons d'une source de bénédiction, de prospérité, de force. Dans toutes les traditions africaines on a cette connaissance que les ancêtres restent avec nous bien longtemps après leur mort physique. C'est notre croyance que non seulement nos ancêtres, ceux à qui nous devons le don de notre vie, à qui nous nous lié(e)s par le sang mais aussi nous sommes reconnaissants que nous ne serions pas là s'ils ne nous avaient pas fait le don de vie. Nous avons reçu le don de la vie par nos ancêtres donc c'est une dette énorme que nous n'avons aucun moyen de rembourser et c'est pour cela nous passons notre vie à les honorer, à les vénérer, à leur dire merci.
Nous devons prêter attention, s'occuper d'eux, rester à côté d'eux pour qu'ils puissent nous fournir de l'énergie, des bénédictions, des conseils depuis leur siège de l'autre monde.
A cause de l'esclavage et de la colonnisation nous avons perdu la connection avec la mémoire de nos ancêtres. Nous avons perdu les pratiques clés de la vénération de nos ancêtres mais heureusement, il nous reste quelques moyens de nous reconnecter : suivez-moi
Comment guérir de cette maladie mentale l'aliénation par un retour à vos racines ?
La diaspora c'est notre communauté d'ailleurs, loin de ses terres. Notre diaspora est spirituellement malade car elle est entrain de perdre sa mémoire, sa raison d'être. Beaucoup d'entre-nous ne pensent plus à nos ancêtres ni aux mânes ancestrales. Les conséquences de cet égarement génére une perte d'identité. Notre spiritualité doit former des hommes en capacité de défendre nos valeurs.
Aujourd'hui beaucoup d'entre vous vivez dans les grandes mégalopoles du monde. Vous possédez maisons, voitures, iphones et consors mais où sont vos racines ??? vous n'êtes plus obligés à porter des noms arabes ou d'esclavagistes européens, à parler leurs langues, à adopter leurs manières de faire. Vous pensez que l'esclavage, la colonisation sont du passé; vous vous dites indépendants. Mes cher(e)s ami(e)s c'est là que vous-vous trompez parce qu'en réalité, ils continuent de maintenir en l'esclavage la quasi totalité nos ancêtres et leurs descendants. Vous ne remarquez pas que le système veille à ce que vos ancêtres ne se libèrent pas. Ils continuent sous d'autres formes de vous dominer. La liberté ne se donne pas, elle s'acquiert. Si vous voulez vous libérer complètement et donner une chance aux générations futures, Il va falloir faire une libération transgénérationnelle.
Dans nos traditions ancestrales on était au courant des dettes et bénédictions de nos lignées ancestrales parce que ces connaissances étaient passées de génération en génération et malheureusement pour nous les religions sont arrivées et ont bousculé ces façons de faire les choses. Du coup il y a certains membres de la famille qui se sont dit : eh bien moi je vais embrasser le christianime, ou bien d'autres : moi je vais embrasser l'islam et donc je ne suis plus dans les pratiques ancestrales et donc je ne m'intéresse plus à ces blablas là qu'on raconte sur la lignée ancestrale.
Quand certains embrassent Jésus, et d'autres embrassent Mohamed qu'est-ce qui se passe alors? Lorsque les gens quittent la tradition pour les pratiques religieuses importées, eh bien les connaissances ancestrales se perdent. Lorsque nous changeons de réligion, le sang que nous portons ne change pas, l'ADN que nous portons ne change guère. Remarquez que c'est uniquement nos pratiques religieuses qui changent. Si vous êtes chrétiens vous aurez votre façon de prier dans le christianisme; et si vous êtes musulman vous aurez votre façon de prier de la façon musulmane. Vos façons de faire par rapport à vos adorations et par rapport à vos croyances changent mais ce qui ne change pas c'est le sang et la génétique en vous. Ce sang et cette génétique continuerons à couler dans vos veines et porterons les dettes et bénédictions que les ancêtres vous ont transmis.
Ils faut être conscient de ce nos ancêtres ont apporté à l'humanité. Aucun peuple ne peut s'épanouir dans une culture étrangère. Réveillez-vous avant qu'il ne soit trop tard
Qu'est-ce que nous devons faire ?
Bonjour et bienvenue parents, frères et soeurs de la communauté Ahouandjigo, Adjigo et Alliés. Pour ceux qui ne me connaîtraient pas encore, je suis Prince Ahlonko Byll Cataria arrière arrière petit fils de Komlangan cinquième Roi d'Aného (voir la généalogie des rois d'Aného), Fondateur de la cité d'Agoué Adjigo
Ayant constaté les difficultés dont nous faisons face pour nous regrouper, nous avons conçu cette plateforme pour essayer de façon non exhaustive à créer un point de rencontre et d’expression pour que chacun puisse s’y exprimer, s’y retrouver et maintenir ou créer des liens vers tous les membres de la communauté Ahouandjigo, Adjigo et alliés. Renforcer la cohésion sociale et créer le rapprochement entre les fils et filles Adjigo pour le développement de notre région
. Le combat que nous sommes entrain de mener, c'est pour amener tout un chacun à retourner aux sources. Amener les filles et fils Adjigo à se réveiller car nul ne pourra s'épanouir s'il est coupé de ses sources. Aussi nous ne nous connaissont pas tous. Les communautés Adjigo et Alliés sont éparpillées à travers le monde, Ce site permettra de mieux nous connaître. Quelque soit votre degré de parenté à la communauté Adjigo ce site est le votre.À travers cette plateforme vous serez informés des événements ( mariage, baptême, décès et autres évènements) qui concernent la communauté partout où elle se trouve. Que les bénédictions de nos ancêtres soient.
Ce site en est à ses tous débuts, et, vous le constaterez, n’est pas encore bien étoffé, mais il a le mérite d’exister et nulle doute que je sois bientôt rejoint, c’est du moins les voeux que je formule ...
J’ai également prévu d'ajouter un site web généalogique, puisque je sais que pas mal d’entre vous en sont passionnés et férus !! Découvrez instantanément l'histoire de votre famille. Créer votre arbre généalogique et faites des découvertes fascinantes avec le site de généalogie. J’espère que l’on pourra ici regrouper tous les travaux effectués et, surtout, les enrichir grâce à la magie d’Internet ...
La recherche d’un ancêtre doit toujours partir de quelques données connues, éventuellement au moins le nom ou le prénom. Plus vous aurez d’éléments de connaissance (naissance, décès, mariage, lieux, dates, etc.) plus vous aurez de chances de trouver ce que vous cherchez. Si de votre côté vous recherchiez vos ancêtres, des documents rares ou des récits ... nous pouvons vous aider à découvrir vos origines et à comprendre l'héritage unique de votre famille.
Ma fierté sera les petites réflexions que je pourrai avoir avec vous. Merci de les partager au maximum et me fournir vos suggestions et conseils pour le développement du site communautaire
Un lieu de communication
Sur cet espace ouvert à tous, vous trouverez tout à la fois des témoignages quotidiens des uns et des autres, des photos et vidéos d’aujourd’hui ou d’hier, des anecdotes, et puis, bien sûr, la saga des Adjigo qui se nommaient à l’origine Mina ou Anè; en effet le Fondateur de la dynastie Quam Dessou venait de Elmina au Ghana .
Celles-ci seront publiées progressivement, au fur et à mesure que j’aurai pris le temps de les mettre en forme et d’y ajouter des illustrations
Nos objectifs
Notre objectif principal est d'aider les personnes les plus vulnérables de nos sociétés en leur fournissant les ressources et l'assistance dont ils ont besoin pour s'épanouir.
Nous travaillons en étroite collaboration avec les collectivités locales de ces régions pour mieux comprendre leurs besoins spécifiques et mettre en place des programmes adaptés. Que ce soit en fournissant un accès à l'éducation, en soutenant les initiatives économiques locales ou en offrant un soutien psychosocial, notre organisation s'efforce de créer un avenir meilleur pour tous.
Nous croyons fermement en la force de la solidarité et en la capacité de chacun à contribuer au développement de sa communauté. Ensemble, nous pouvons faire une réelle différence dans la vie des gens.
Les Adjigovi ne sont pas assez impliqués dans la gestion de leurs trônes, ni dans les projets de développement de leurs terres natales, L'association devrait désormais les inciter à prendre les choses en mains.
Notre agenda culturel
Pour vos sorties (concerts, spectacles, expo, théâtres, festivals, soirées culturels, etc.) Diaspora Adjigo met à votre dispositions un agenda culturel. Il regroupe un ensemble d'évènements culturels et musicaux.
Contactez-nous si vous souhaitez ajoutez votre évènement.
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FONDS DE SOLIDARITE ET D'ENTRE AIDE DE LA COMMUNAUTÉ ADJIGO & ALLIES
DIASPORA ADJIGO & ALLIES, s’est fixé pour objectif de créer un cadre d’entraide et de promotion de la solidarité entre les membres de la Communauté . La concrétisation de ce projet nécessite dès lors la mise en oeuvre des mécanismes permettant de faire face aux situations d’urgences extrêmes au sein de la communauté.
Nous avons constaté qu'à la suite de la disparition d'un membre de la communauté , il n'est plus rare de voir des quêtes publiques s'organisées afin d'amasser des fonds pouvant aider à assurer des funérailles dignes. Cette approche loin d’être une exception prend de l’ampleur.
Devant ce phénomène DIASPORA ADJIGO & ALLIES a décidé de prendre le taureau par les cornes et a mis sur pied un dispositif dénommé « DIASPORA ADJIGO FONDS ».
Ce fond de Solidarité de la Communauté Adjigo et Alliés est mis en place par DIASPORA ADJIGO & ALLIES pour soutenir les familles Adjigo à des moments particuliers. Exemple : assurer le retour au pays d'un membre pour rejoindre sa dernière demeure. Faciliter financièrement ce retour et préserver les proches dans ces moments douloureux.
Soutenir et accompagner la famille qui affronte cette situation particulièrement difficile et d’urgence extrême.
Comment est financé du Fonds de solidarité ?
Le fonds est financé par la Communauté Adjigo à travers une participation annuelle et des contributions volontaires
- Participation au fonds de fonctionnement : 5 € par an
- Contribution volontaire à chaque évènement d’un membre de la communauté
Pour une collecte efficace, DIASPORA ADJIGO propose, de manière permanente, cette plateforme dédiée à cet effet.
DIASPORA ADJIGO propose une approche harmonieuse et organisée basée sur la force du nombre. DIASPORA ADJIGO veut que chaque décès soit un décès de la communauté
Dans le cadre de l’entraide, l’Association se propose de se concerter et d’aider éventuellement dans les cas ci-dessous en tenant compte des disponibilités financières et des spécificités concernées pour chaque situation.
- Mariage : enfants
Contributions volontaires ou un montant fixé par l’Assemblée générale de 30.00 à 50.00 €
- Baptème : (sortie de nouveau selon nos rites)
Contributions volontaires ou un montant fixé par l’Assemblée générale de 15.00 à 20.00 €
- Décès : père-mère-enfants-sœurs-frères
Contributions volontaires ou un montant fixé par l’Assemblée générale de 45.00 à 50.00 €
Diaspora Adjigo constitue une force économique considérable. Comment faire en sorte qu'elle constitue un véritable levier de développement pour notre pays ?
Toutes les bonnes idées sont à prendre, l'association n'est pas figée, c'est à nous tous d'apporter la petite flamme qui contribuera à entretenir le flambeau.
A vous internautes, que j'ai le plaisir d'accueillir sur notre site, je vous souhaite la bienvenue. Outre les informations sur nos divers activités auxquelles vous pourrez vous joindre, vous découvrirez à travers quelques vues du pays Guin |Mina.
Un seul homme ne peut construire une maison mais dix hommes peuvent en bâtir dix; si de votre côté vous cherchez à contribuer au développement culturelle de notre communauté, vous êtes le bienvenue
Notre association est bien entendu ouverte et attentive à toutes institutions, associations ou bonne volonté qui poursuivraient les mêmes objectives que les nôtres.
Prince Ahlonko, Président du bureau provisoire de l'Association Diaspora Adjigo & Alliés