ANEHO, AGOUE ADJIGO ET AGBODRAFO A LA CROISEE DES CHEMINS

L'épopée d'une communauté stopée depuis les vélléités de conquête européenne sur "la côte des esclaves" au xv siècle

Quelle est la meilleure façon d'humilier un peuple, le diviser, l'asservir, le manipuler, le contrôler, le mettre sous mandat et surtout l'exploiter continuellement ?

Il n'y a pas mille façons de faire perdre à un peuple la conscience de ses mânes ancestrales. Enlevez ce qui fait un peuple, c'est le meilleur moyen de le détruire. Comment pourrait-il prendre conscience de son histoire sans les mânes ancestrales. Si vous arrivez à faire perdre à un peuple la conscience de son identité, vous pouvez en faire ce que vous avez envie . Comment ce peuple peut-il  être libre spirituellement, se prendre en charge identitairement et affronté son époque alors même que ses ancêtres qui sont dans son sang subissent toujours l'encours des conséquences de l'esclavage, de la colonnisation, de la déportation, de l'humiliation, de la trahison etc. Quand certains d'entre eux sont décédés dans des conditions atroces, comment le peuple qui est descendant de ces ancêtres pourrait-il améliorer son destin ? Comment un individu issu de ce peuple pourrait-il se libérer alors que les ancêtres de sa famille ne sont toujours pas honorés, comprennez que les conditions de vie dans lesquelles vous vous trouvez aujourd'hui proviennent des énergies du passé dont vous êtes encore tributaires et qui sont encore en vous.

Quels sont les rituels permettant de s'affranchir de ce passé ?

Connectez-vous à vos ancêtres, libérez de énergie et de la puissance par les mânes ancestrales

A l'instar des Adjigo, vous n'arriverez jamais à défaire un peuple qui tient farouchement à ses valeurs traditionnelles. Si la notion de l'identité est d'abord un ensemble de valeurs, de rites ou même de cultures, alors en quoi nos traditions faisant office de garde des sceaux seraient-elles mauvaises ? Nos croyances, rituels et traditions existaient depuis bien longtemps avant l'émergence des états issus des partages coloniaux  de l'Afrique à Berlin en Février 1884 à l'initiative de Von Bis Marck. Toutes les spécifications propres à notre culture et qui ont fait la preuve de leur solidité et de leur efficacité, devraient être méditées et mises en valeur. Malheureusement, pendant longtemps on a nié à l'homme noir la dignité reconnue à toutes les autres races.

Les africains, particulièrement les Adjigo n'ont pas de religion au sens des religions dites révélées. Ils ont plutôt une spiritualité sur laquelle les traditions, les coutumes, les rites et les usages sont basés. Lorsqu'un petit garçon naît, il subit un rite coutumier traditionnel de circoncision; or ce rite, c'est un rite qui est en lien avec notre spiritualité ; il en est de même pour les fêtes traditionnelles, les danses traditionnelles et tout ce qu'il est convenu d'appeler la culture traditionnelle africaine. Pour les africains la culture et la religion, les cultures et les coutumes sont liés et ne font qu'un pour tout ce qu'on appelle  tradition. La tradition chez les africains englobe tout. C'est pourquoi nul ne peut connaître véritablement la culture et les traditions africaines en écartant ou en ignorant la spiritualité africaine. La spiritualité est le fondement central de tout ce qu'on appelle les cultures et traditions africaines.

Notre spiritualité encore appelée vodoun n'a rien à voir avec les religions dites "du livre". Ce sont deux notions différentes. Notre spiritualité c'est la gestion harmonieuse des relations entre le monde visible et invisible. Le monde visible est passager, le monde invisible est éternel; les deux mondes sont intrinsèquement liés. Le monde visible tire son origine du monde invisible c'est pourquoi on ne peut rien faire dans ce monde visible sans répercussions dans le monde invisible le domaine des ancêtres. 

• Ce sont nos ancêtres qui les premiers ont découvert Dieu qui nous l'on enseigné.
• Ce sont nos ancêtres qui les premiers ont noués des relations privilégiées avec les génies titulaires (entités spirituelles qui possède un lieu, un objet ou un élément naturel spécifique) pour nous accompagner, nous protéger. Ils sont souvent considérés comme le gardien ou protecteur de cet élément, il peut être invoqué pour obtenir l'aide et la protection. 
• Ce sont nos ancêtres qui ont crée les égrégores (une sorte de force collective) dans le seul objectif de nous rendre service.
• Ce sont nos ancêtres qui ont créé les sociétés secrètes ( qui regroupent des sages et initiés. Ils sont chargés de transmettre les connaissances, et les traditions ancestrales ainsi que veiller à l'harmonie sociale et spirituelle de la communauté) 
• Ce sont nos ancêtres qui ont crée les objets sacrés (ce sont des éléments de la culture et de la spiritualité. Ils sont utilisés dans des cérémonies réligieuses, des rituels de guérison, des rites de passage et d'autres) pour profiter de la vie.

De la naissance à la mort, nos rites et traditions qu'on retrouve essentiellement dans les vénérables mânes ancestrales occupent une place primordiale dans notre existance . Dans nos traditions on considère la première étape majeure de la vie qu’est la Naissance comme le retour d’un Ancêtre pour une nouvelle existence terrestre, et on cherche à déterminer l’identité de l’Ancêtre en question ainsi que la nouvelle mission qu’il s’est choisie. L’enfant qui vient dans la famille est un étranger parfait qu’il faut découvrir. C’est le rôle des parents qui apprennent d’abord à connaître le nouveau né. Les parents doivent chercher à savoir Qui est revenu ? D’où il vient ? Qu’est-ce qu’il apporte ? Ces questions les amènent à consulter les devins, à consulter les oracles, à interroger les signes, etc… . Puis enfin, le prénom qui est l’identifiant unique d’une importance capitale, car il est le condensé de la formule ésotérique dans la composition globale de son porteur et doit correspondre aux vibrations de son être subtil.

S'il en est ainsi, pourquoi des générations entières issues de la colonisation portent-t-ils encore des prénoms judéo chrétiens ou musulmans ?  nous ne sommes plus à l'époque où nous sommes obligés de porter des noms arabes ou d'esclavagistes européens, à parler leurs langues, à adopter leurs manières de faire. Pourquoi il est de plus en plus rare que des parents Adjigo fassent le choix de signifier leur origine familiale dans l'attribution du prénom de leurs progénitures ? Est-ce un fait réligieux ou cela illustre t'il entre autres un souci de les protéger contre d'éventuelles discriminations ?

Chrétiens, musulmans et les traditions ancestrales

Nos aïeux nous ont légué un héritage culturel qu'il faut préserver. En guise d'illustration ils pouvaient communier avec les mânes ancestrales. Ils pouvaient guérir des maladies (la connaissance des plantes participait à ces guérisons) Conscient et soucieux du développement de nos pays, nous devons faire la paix avec notre passé et chercher à connaître nos ancêtres. Alors pourquoi devrions-nous abandonner nos anciennes traditions par exemple : la consultation du fâ ou la désignation du prénom pour les nouveaux nés , nos traditions culinaires, vestimentaires et linguistiques... Y a-t-il  une incompatibilité entre la pratique des religions et les cultures ancestrales ? Est-ce qu'il faut nécessairement abandonner les us et coutumes pratiqués depuis des générations par notre communauté pour devenir chrétiens ou musulmans ? 

Dans nos traditions ancestrales on était au courant des dettes et bénédictions de nos lignées ancestrales parce que ces connaissances étaient passées de génération en génération et malheureusement pour nous les religions sont arrivées et ont bousculé ces façons de faire les choses. Du coup il y a certains membres de la famille qui se sont dit : eh bien moi je vais maintenant embrasser le christianime, ou bien d'autres : moi je vais embrasser l'islam et donc je ne suis plus dans les pratiques ancestrales et donc je ne m'intéresse plus à ces blablas là qu'on raconte sur la lignée ancestrale. 

Lorsque certains embrassent Jésus, et d'autres Mohamed que se passe-il alors? Lorsque les gens quittent la tradition pour les pratiques religieuses importées,  eh bien les connaissances ancestrales se perdent. Lorsque nous changeons de religion, le sang que nous portons ne change pas, l'ADN que nous portons ne change guère. Remarquez que c'est uniquement nos pratiques religieuses qui changent. Si vous êtes chrétiens vous aurez votre façon de prier dans le christianisme; et si vous êtes musulmans vous aurez votre façon de prier de la façon musulmane. Vos façons de faire par rapport à vos adorations et par rapport à vos croyances changent mais ce qui ne change pas c'est le sang et la génétique en vous. Ce sang et cette génétique continuerons à couler dans vos veines et porterons les dettes et bénédictions que les ancêtres vous ont transmis. 

Par ailleurs le discours religieux qui se limitait à dire que nos pratiques sont d'un autre âge, que c'est de la diablerie qu'il faut abandonner pour se mettre sous leur bannière, ce qui nous emmènerait à adopter d'autres coutumes à place des nôtres, est une supercherie; un coup de génie qui a provoqué une rupture entre les africains et leurs mânes ancestrales et dont les effets provoquent des dégats jusqu'à ce jour

Cette manière de voir les choses est une vision colonialiste de la religion. Je pense que cette forme de déculturation prônée par certaines personnes qui d'ailleurs ne maîtrisaient pas la Bible ne peut être qu'une vision colonialiste parce que l'un des éléments premiers de la colonisation était, je cite "défaites les complètement de leur identité pour qu'ils ne sachent plus qui ils sont et alors nous nous chargerons de les reéduquer pour en faire des personnes assez mûres pour être manipulées et colonisées. On ne peut réussir à coloniser quelqu'un qui est attaché à qui il est, à ses valeurs profondes parce que à chaque fois qu'on voudrait l'assujettir nécessairement, il cherchera à revenir à ses valeurs profondes qui l'attachent à son être; donc nécessairement il pourrait manifester de la rebellion. Pour en faire un esclave bien enchainé, à qui on pourrait inculquer le dogmatisme et les préceptes tels que nous le prônons dans le christianisme colonial, il faudrait le défaire complètement de ce qu'il est, de lui dire et de lui enseigner que ce qu'il fait est mauvais et qu'il devait abandonner de faire ce qu'il fait pour ne faire que ce que nous lui demandons de faire pour être alors une personne prête à aller travailler dans nos plantations" fin de citation.

Il est donc clair que le christianisme a été un moyen d'hégémonie occidentale.

C'est regrettable qu'aujourd'hui encore de jeunes africains illuminés prèchent la parole biblique sans savoir cet histoire douloureuse du christianisme. Prétendre être illuminé par l'esprit de Dieu et ne pas comprendre ces réalités historiques est regrettable.

Le christianisme est arrivé en Afrique dans la douleur, la violence et la trahison. On a pris la volonté de dominer, on l'a placée avant le précepte biblique ce qui fait même que la manière de présenter le précepte biblique a été intentionnellement dominé par la mission de dominer, la mission d'asservissement et la mission de faire des esclaves. 

Doit-on continuer à précher le christianisme tout en diabolisant nos cultures, tout en diabolisant qui nous sommes ?

Aujourdh'hui en grande majorité les africains sont chrétiens ou musulmans. Ils le sont parce que les européens et les arabes musulmans sont venus faire la guerre en Afrique et ont gagné. Si c'étaient des Chinois qui avaient fait la guerre et gagné en Afrique, la majorité des africains seraient aujourd'hui boudhistes et "fier(e)s de l'être. C'est parce que nous avons été combattu et que nous avons été vaincu que ces religions se sont imposées à nous. Mais si les africains avaient gagné la guerre ou si personne n'avait attaqué le continent, il est clair que la majorité des africains pratiqueraient toujours leurs croyances ancestrales sans problème. Et l'Afrique serait sans aucun doute l'un des continents le plus développé du monde. Vu son magnifique climat, ses nombreuses ressources naturelles et la force de ses braves hommes et femmes.

Pourquoi sommes-nous devenus chrétiens ou musulmans et que nous adoptions leurs pratiques religieuses alors que nous avions nos croyances endogènes. Accepter ces religions par les gens qui nous ont fait la guerre et nous ont vaincu, c'est une preuve de soumission et d'acceptation de notre défaite. Nous sommes le seul peuple au monde qui se prive de son héritage culturel, historique pour embrasser d'autres cultures sous le trompe œil d'une civilisation mondialiste. Ne voyez-vous donc pas comment les chinois, les japonais, les indiens etc ont pu se développer dans leur propre culture.

Pour comprendre cet épisode de notre histoire il faut d'abord regarder vers le passé. Lorsque nous fouillons notre passé, nous nous apercevons que ce fléau n'est pas anodin. Il a été bien organisé, bien orchestré par les peuples que nous voulons copier à tout prix. L'islam s'est introduit par trois vecteurs : par des palais royaux, par des affrontements sanglants et par les marchands convertis; ils ont réussit à imposer leur religion l'islam sur une majeure partie du continent.

Par la suite les européens sont arrivés avec le christianisme et leurs drapeaux civilisateurs de l'humanité en bonne entente avec les empires coloniaux que nous connaissons encore trop bien de nos jours. Ils jugeaient que nous étions sauvages et qu'il fallait nous civiliser. Certes ils avaient construit routes, écoles, hôpitaux... mais ils ont fait pire que les arabes : persécutions, brimades, tortures, déportation etc.

Par ailleurs ils ont fait cinquante millions de victimes africaines pendant l'esclavage, un quart d'entre eux sont morts pendant leur déportation. Et voilà l'état dans lequel nous-nous trouvons aujourd'hui. 

Tout ça s'est déroulé pendant des siècles et a crée une sorte de mimétisme. Nous nous identifions à nos envahisseurs tout simplement parce que pendant cette période des deux invasions, ils nous faisait détester tout ce que nous étions, en disqualifiant nos systèmes de références. (vous n'avez pas de culture, pas de science, pas de philosophie, vos croyances sont diaboliques, c'est de la sorcellerie). Ils ont tout saccagé, tout aliéné. Ils nous ont aliéné de fond en comble à tel point que nous avons fini par nous détester nous-même.

Ce qu'ont fait nos ancêtres durant des milliers d'années étaient balayés d'un revers de main par nos maîtres. C'est depuis ces temps que nous vivons dans une errance identitaire.

Petit disclainmer

(Je suis conscient que le sujet de la réligion provoque souvent de la discorde, chaque personne à son opinion, chaque personne à droit de croire aux saints qu'il souhaite. Je ne prône ni ne dénigre aucune réligion, je fonde mon analyse sur l'Afrique sous la domination coloniale à nos jours.)

Aliénation mentale et spirituelle de l'homme noir.                               

Des mensonges ont été construit au fil du temps pour nous enlever notre mémoire identitaire, pour nous abrutir. Notre communauté Adjigo n'est pas en reste à ce phénomène. Nous avons été violé depuis l'âge de l'esclavagisme et du colonialisme à nos jours. Au sortir de ces deux évènements historiques, nous avons perdu notre propre temporalité historique. Ces deux systèmes nous ont enseigné à la fois le complexe d'infériorité et le reflexe de subordination. En tant qu'Africain, nous doutons déjà de nous-même. D'un point de vue éducationnel, on nous éduque sous le prisme de l'arachement, de l'exode, et de l'abandon. Pour être savant ou sachant il faut renoncer à son africanité. Devenir un blanc, penser et voir les choses à leur façon.

Je cite Monseigneur Barrigah qui dans une prêche disait "Pendant longtemps on a nié à l'africain la dignité reconnue à toutes les autres races. Pendant la colonisation on a fait croire à l'africain qu'il n'avait ni culture, ni éducation; qu'il ne connaissait rien à la science et qu'il est presque un sous homme. Pendant longtemps l'africain à eu l'impression d'être dans la caravanne des peuples qui occupent la dernière place". 

Puis il ajoute : "Vous connaissez Frantz Fanon, vous connaissez son célèbre ouvrage où il affirme: "peau noire, masque blanc". Un ouvrage dans lequel il affirme que l'avenir de l'homme noir c'est devenir blanc. C'est à dire que nous avons tellement assimilé la colonisation que nous imaginons que pour devenir quelque chose, il faut être autre chose que ce que nous sommes. Regardons un peu comment nous nous comportons. Nous renions notre peau; tout le monde veut avoir une peau beaucoup plus claire, plus blanche. Nos cheveux nous font honte, il suffit d'observer nos femmes avec  leurs perruques ... nous rejetons tout ce qui est africain; notre habillement, même nos aliments qui font partie de notre culture. Puisqu'il en est ainsi, il est tout à fait normal qu'on retrouve ce type d'attitude dans nos croyances endogènes.

A partir de ce moment le seul recours consiste à retrouver notre être profond en tant que homme noir et sortir de la logique de domination pour revenir à notre propre centre. Revenir à notre propre centre suppose aussi de retrouver les mécanismes de la structuration de la pensée en Afrique noire. Comment pensent les africains ? Beaucoup pensent que les africains sont des européens pauvres à la peau noire; ce qui n'est pas vrai tout simplement parce que nous avons nos systèmes de valeur, de référence, nos systèmes de pensée, notre paradigme à nous. Je vais vous donner un exemple simple. D'un point de vue des cosmogonies c'est à dire les récits de la création de l'univers, il y a des différences entre la pensée occidentale et la pensée africaine. Chez les européens on parle d'une religion révélée. Ils pensent que le monde est séparé en deux : on a un monde sacré  et un monde profane. Voilà pourquoi leurs Saints et leur Dieu sont au ciel. C'est-à-dire que Dieu est séparé des hommes et du reste de l'univers; que pour l'invoquer il faut construire des temples spécifiques. Lorsque vous êtes hors du temple, vous êtes hors du sacré. Pour les africains Dieu n'est pas seulement au ciel, Il est partout. Dans la pensée africaine le Créateur est une énergie qui remplit tout l'univers. Dieu est là depuis l'origine. D'abord le profane n'existe pas, tout est sacré. . L'univers est un tout et à l'intérieur de ce tout vous avez au sommet Dieu, après vous avez les esprits, puis vous avez les égrégores puis jusqu'en deçà vous avez les ancêtres et plus bas vous avez le Roi qui est l'intermédiaire entre le visible et l'invisible. Il est chargé de veiller sur tout ce qui se trouve sur terre. Veille au maintient de la vie. Cette vie est régie par deux principes : d'une part la vérité et d'autre part la justice.

Les Chefs Traditionnels dans nos sociétés et les pouvoirs modernes

Il faut dire d'entrée de jeu, que le terme en lui-même est problématique dans la mesure où le mot "chef" n'est pas un concept africain. Chef est un concept qui a été introduit en Afrique par les colonisateurs pour en quelque sorte déprécier la figure du Roi africain. Parce qu'en réalité il faut dire qu'il n'est pas (chef) mais c'est un  "Roi"

Les Adjigo, groupe ethnique du sud Togo / Bénin

Les Adjigo encore appelé Mina sont une population d'Afrique de l'Ouest vivant au sud du Togo et du Bénin. L'ethnie tire son nom de la ville d'Elmina au Ghana, d'où ils ont émigré pour la ville d'Aného (Togo) Ils sont très proches des Gẽ (Gê, Gen, Guen, Guin) avec lesquels ils sont souvent confondus, et des Éwé. On les appelle encore les Adjigo, Anè ou Fanti. Au Togo, ils se retrouvaient surtout à Aného,  organisés en Collectivité et chaque Collectivité avait son propre quartier. J'aimerais rappeler au passage qu'ils sont les fondateurs des citées d'Aného, Agoué Adjigo et Agbodrafo Toutefois, on les retrouve dans d'autres régions en occurrence dans le Golfe, Kloto et autres. Au Bénin ancien Dahomey on pouvait parler du "village des Adjigo" puisqu'en dehors de quelques minorité Guin, Anago et afro-brésilien, les Adjigo se retrouvaient en Communauté à Agoué Adjigo, village qui portait le nom de la communauté.

Le drame de notre peuple, c'est de ne pas avoir suffisamment conscience de notre mémoire historique. Nous ignorons tout de notre histoire. Nous ignorons tout l'histoire de nos ancêtres proches ou éloignés ce qui peut être néfaste. la vie des aînés est souvent méconnue des générations plus jeunes et les personnes âgées nous quittent parfois sans laisser de trâces... Qui seriez-vous sans votre histoire ? Lorsque vous n'avez pas d'histoire vous n'existez pas. Ceux qui veulent vous dominer aujourd'hui sur vos propres terres l'ont bien compris. C'est pourquoi ils prétendent que vous n'avez pas le droit de raconter l'histoire de vos aïeux venus d'Elmina, de Cape Coast (Ghana) pour fonder ces contrées. Comme leurs maîtres colonialistes de l'époque, ils écrivent de la fiction en lieu et place de la véritable histoire de nos aïeux, qu'ils répandent allègrement sur les réseaux sociaux. Ils organisent des colloques sur des thèmes fallacieux; ils soutiennent les initiatives locales exposant une interprétation biaisée de l'histoire d'Aného, d'Agoué Adjigo, d'Agbodrafo. Bien plus, Ils avancent à visage masquée derrière des associations de développement avec des objectifs douteux. Nous assistons à des manoeuvres machiavéliques visant à déposséder les Fanti, Mina, Anè, Adjigo de la place historique qui est la leur dans la fondation de nos citées .

Bien évidemment nous n'allons pas les laisser faire ça ! J'appelle de tous mes voeux les Adjigo et alliés où qu'ils se trouvent à un sursaut, un réveil salvateur pour défendre nos droits de manière pacifique, la mise oeuvre d'une solution pour une résolution efficace de ce problème qui n'a que trop duré.

Dites-moi, comment allons-nous mener ce combat sans vos ancêtres? comment pourrions-nous mener ce combat tout en étant traîtres de nos ancêtres? Pourquoi devons-nous nous plaindre qu'au sein de notre communauté nous-nous trahissons nous même . Ne sommes-nous pas porteurs de cet énergie de trahison et que nous avons trahi nos propres ancêtres ? honorer nos ancêtres  c'est la seule voie pour gagner ce combat. Nos ancêtres se sont sacrifiés pour nous et c'est à notre tour aujourd'hui de prendre le relais.
 

Pourquoi le culte  aux ancêtres est si fondamental ?

Dans nos traditions, la vénération, la dévotion, aux cultes des ancêtres sont courantes. Avant d'aller plus loin, jetons un coup d'œil sur l'état de la nature de la culture africaine. Si vous posez la question suivante à plusieurs personnes du monde occidental au sens large, "qui est la personne la plus importe dans votre vie" ? Ces personnes là dans une majorité de cas vous répondrons que: "la personne la plus importante c'est eux-même " et cela avant même toute considération (enfants, conjoint(e), famille. Je ne vous parle pas des sociétés traditionnelles  africaines. Dans les sociétés africaines l'individu n'est pas valorisé. Une personne est importante parce qu'elle fait partie d'un corps plus vaste; elle fait partie d'une famille, d'une communauté, d'une tribu ou encore d'une l'ethnie. En ayant conscience de ça, vous voyez  toutes ces générations d'ancêtres qui se tiennent derrière vous qui vous donnent leurs bénédictions, de l'énergie, et vous guident . Vos ancêtres sont vos racines, c'est comme ça que pensent les sociétés traditionnelles africaines, voilà pourquoi la vénération des anciens est si importante.  Je suis entrain de vous parler d'ancêtres, certains poseront la question à savoir: c'est quoi un ancêtre ? Un ancêtre c'est quelqu'un à qui vous devez le don de votre vie. Si quelqu'un est lié à vous par le lien du sang et est décédé c'est donc un ancêtre. Il mérite d'être honoré.

Une partie de notre communauté dans le monde, ignorent leurs ancêtres proches ou éloignés ce qui peut être néfaste. C'est encore pire de manquer de respect à ses ancêtres. A cause de l'esclavage et la colonisation certains ne connaissent pas leurs ancêtres d'accord ce n'est pas leur faute, mais certains en plus d'être ignorants s'attaquent à leurs ancêtres. Ils les jugent, les méprisent et répètent les mêmes choses négatives, dégradantes sur leurs arrières arrières arrières grand parents, lls les traitant de satan de démon.

C'est une abomination! c'est une chose que nous ne devons plus jamais faire; je vais vous expliquer pourquoi . Si nous continuons à dégrader, à injurier, à ignorer nos ancêtres nous nous coupons d'une source d'énergie, de bénédiction, de prospérité, de force. Dans toutes les traditions africaines on a cette connaissance que les ancêtres restent avec nous bien longtemps après leur mort physique. C'est notre croyance que non seulement nos ancêtres, ceux à qui nous devons le don de notre vie, à qui nous sommes lié(e)s par le sang; aussi nous sommes reconnaissants que nous ne serions pas là s'ils ne nous avaient pas fait le don de vie. Nous avons reçu le don de la vie par nos ancêtres donc c'est une dette énorme que nous ne sauront rembourser et c'est pour cela nous passons notre vie à les honorer, à les vénérer, à leur dire merci simplement.

Nous devons leur prêter attention, s'occuper d'eux, rester à côté d'eux pour qu'ils puissent nous fournir de l'énergie, des bénédictions, des conseils depuis leur siège de l'autre monde. A cause de l'esclavage et de la colonnisation nous avons perdu la connection avec la mémoire de nos ancêtres. Nous avons perdu les pratiques clés de la vénération de nos ancêtres.

Comment le rejet des racines affecte-t-il la confiance en soi des descendants

« Celui qui ne sait pas d’où il vient ne peut savoir où il va car il ne sait pas où il est. En ce sens, le passé est la rampe de lancement vers l’avenir » Citation d'Otto von Bismarck

La diaspora c'est notre communauté d'ailleurs, loin de ses terres, étant coupé des énergies telleuriques directes de cette terre. Notre diaspora en grande majorité se perd, elle est entrain de perdre sa mémoire, sa raison d'être. Les conséquences de cet égarement, de cette dispersion spirituelle sont graves mais ce qui l'est plus encore ce sont les conséquences issues de cette perte d'identité. Beaucoup d'entre-nous n'ont plus de pensées  pour nos ancêtres, ni aux mânes ancestrales.

Le rejet de nos racines a un impact direct et profond sur la confiance en soi de nos descendants, notamment vivant en diaspora.

• Fragmentation identitaire et perte de repères
  Le déracinement, qu’il soit historique (comme la traite transatlantique) ou contemporain, crée une rupture avec les repères culturels, historiques et spirituels. Cette déconnexion se traduit par une fragmentation identitaire : les descendants ne savent plus à quel espace culturel ou géographique se rattacher, ce qui engendre un sentiment d’entre-deux et une difficulté à s’affirmer pleinement1.

• Transmission de la mémoire traumatique
  Les souffrances vécues par les ancêtres, liées à l’arrachement et à la perte de l’identité, se transmettent de génération en génération. Ce phénomène, appelé « mémoire traumatique », pèse sur la perception de soi et génère un sentiment de perte et d’insécurité identitaire chez les descendants.

• Manque de confiance en soi et besoin de reconnaissance extérieure
  Cette situation de flottement identitaire conduit souvent à un manque de confiance en soi, à des questionnements constants sur sa légitimité, et à une recherche accrue de validation extérieure. Le fait de ne pas pouvoir s’ancrer dans une identité culturelle stable fragilise l’estime de soi et rend plus vulnérable aux discriminations et aux stéréotypes négatifs.

• Effets aggravés par le racisme systémique
  Le racisme systémique, en niant la valeur et l’humanité des personnes racisées, accentue le délabrement de l’estime de soi. Les micro-agressions, le manque de représentativité positive et les humiliations répétées renforcent l’idée que l’on a moins de valeur, ce qui mine la confiance en soi et peut conduire à l’auto-dépréciation.

• Importance de la reconnexion
  À l’inverse, renouer avec les racines africaines (langues, coutumes, histoire) permet de reconstruire une identité positive, de guérir les blessures du passé et de renforcer la confiance en soi. Ce retour aux sources offre un sentiment de continuité, de fierté et de légitimité, essentiels pour s’affirmer dans la société.

En résumé, le rejet de nos racines fragilise la confiance en soi des descendants en les privant de repères stables et en amplifiant les effets du racisme et de la marginalisation. La reconnexion à l’héritage culturel est un levier puissant pour restaurer l’estime de soi et l’affirmation personnelle.

Je souhaite vraiment que notre communauté se réveille. Que les gens prennent conscience que, ce n'est pas découvrir une autre civilisation qui pose problème, non! le vrai problème c'est la rupture spirituelle. Cette rupture se fait soit consciemment soit inconsciemment de telle sorte qu' aujourd'hui il s'est installée une atmosphère de nuisance. Une atmosphère délétère, perfide dont les énergies, les vibrations et fréquences génèrent déjà au niveau de la descendance de la diaspora un ensemble de conflictualités qui se manifestent par des comportements irrationnels, des maladies et aussi par une incompréhension de la vie de ces personnes.

Il y a plusieurs catégories de personnes de la diaspora. Il y en a qui partent de chez nous avec l'intention de ne plus y revenir, ou avec l'idée que l'Afrique notre terre est une terre de misère et qu'eux s'en vont vivre ailleurs! Le pire c'est qu'ils sont partis il y a longtemps, trop longtemps et sont ainsi coupés de l'énergie telleurique indissociable à leur condition de mélanine. Les gens ne voient pas les complications énergétiques, les complications comportementales qui en découlent, les malédictions qui en découlent et en découleront sur plusieurs générations. Quand vous partez comme çà avec l'intention d'une sorte de fuite spirituelle et physique, il y a quelque chose que vous avez semé dans votre intention. Tout votre comportement dans l'ailleurs, le refus même de revenir, le refus de retisser les liens magiques entre votre condition de mélanine et les mânes de vos ancêtres, ce que vous n'avez plus fait depuis des années. Tous ces comportements s'exprimant par une claire rupture spirituelle avec votre terre natale font de vous des individus extraordinairement fragiles et instables. Vous avez des gens qui ont vécu 5 ans, 10 ans, 20 ans, 30 ans et plus. Toute leur biologie s'est refaçonnée pour se connecter  à un système issue d'une autre spiritualité qui n'est pas la notre. Voilà pourquoi ça ne marche pas. Donc vous avez des gens décalés, malades et qui ont besoin d'être soignés. Ce sont des gens égarés; nous devons les aider.

Nous pouvons vivre 100 ans ailleurs sans que notre spiritualité soit en rupture avec nous. Nous pouvons être ailleurs et pratiquer les rites et cérémonies conformes à notre nature. D'autres peuples le font; d'autres peuples vivent ailleurs mais n'ont jamais perdu leurs traditions. Et le plus important, même s'ils sont ailleurs, ils se rappellent toujours de leur terre. Chaque année ils font toujours des rituelles à l'endroit de leur terre. 

Aucun peuple ne peut s'épanouir dans une culture étrangère à la sienne. Réveillons-nous avant qu'il ne soit trop tard. Nous devons sauver spirituellement notre diaspora. Notre communauté doit former des hommes en capacité de défendre ses valeurs. Pour faire les choses convenablement, il faut que les leaders ou ceux qui se réclament ainsi se distinguent, qu'ils se réunissent et prennent la tête de la communauté. Chacun dans ses compétences diverses sans piétiner l'autre, en abandonnant la vanité, l'orgueil et en se disant que nous sommes tous dans un même combat et ce combat est d'abord spirituel. Nous aurons à faire beaucoup de rituels et de cérémonies.
 

VOICI COMMENT INVOQUER NOS ANCÊTRES,
DEMANDER LEUR GRÂCE ET PROTECTION.
 

Nos ancêtres nous viennent en aide dès lors que nous  faisons vraiment appel à eux.
Nous sommes en Afrique et nos ancêtres sont en grande partie nos forces de protection.
Prenez de l'eau en général ou une boisson pour une libation en l'honneur de nos ancêtres
Très tôt le matin, mettez de l'eau ou une boisson dans un verre, baissez-vous à l'entrée de votre porte sans porter de chaussures et verser peu à peu par terre en prononçant ces paroles : 
À VOUS MES ANCÊTRES CONNUS ET INCONNUS, JE VOUS ADRESSE À TRAVERS CETTE EAU QUI DONNE VIE DONT VOUS AVEZ BU DURANT VOTRE SÉJOUR TERRESTRE. RECEVEZ MES SALUTATIONS. 
JE SUIS HEUREUX DE VOUS SAVOIR MAINTENANT, ATTIREZ VERS MOI, TOUTES LES ÉNERGIES POSITIVES, JE SUIS L'UN DES VÔTRES, DONNEZ-MOI VOTRE PROTECTION, AFFERMISSEZ MON ESPRIT, OUVREZ TOUTES LES PORTES POSSIBLES À MON ÉPANOUISSEMENT SUR CETTE TERRE. CETTE EAU QUE JE VOUS DONNE EST LE GAGE DE MA PRISE DE CONSCIENCE DE VOTRE EXISTENCE ET MON OFFRANDE POUR VOUS, VEUILLEZ L'ACCEPTER, JE VOUS AIMES 
 

dernière étape : finissez avec les vœux qui vous tiennent à cœur buvez et un peu le reste de l'eau ou de la boisson et verser le reste par terre.

Faites ceci régulièrement et vous verrez les résultats. 

Bonjour et bienvenue parents, frères et soeurs de la communauté Ahouandjigo, Adjigo et Alliés. Pour ceux qui ne me connaîtraient pas encore, je suis Prince Ahlonko Byll Cataria arrière arrière petit fils de Komlangan cinquième Roi d'Aného (voir la généalogie des rois d'Aného), Fondateur de la cité d'Agoué Adjigo

La Diaspora Adjigo devrait constituer une force économique considérable. Comment faire en sorte qu'elle devienne un véritable levier de développement pour nos pays ?
Lorsque je regarde notre diaspora à travers le monde, je vois qu'il y a un problème. Pour que notre diaspora puisse servir à quelque chose et puisse avoir un rôle à jouer un jour, il faudrait déjà qu'elle se constitue en une force économique. Nous ne pouvons pas  en tant que diaspora imaginer aider notre pays d'origine si nous ne sommes pas capables de nous aider nous-même. Il y a parmi d'autres, un problème d'organisation et de constitution. A partir du moment où cette diaspora ne sera pas capable de s'organiser là où elle se trouve, elle ne sera jamais capable de faire mieux en Afrique. En réalité l'impact de la diaspora se compte sur quelques individualités; ce n'est pas parce que vous faites vos transferts Western Union, Money gram ou autre que c'est ça l'impact de la diaspora qui devrait changer tout un pays. C'est ce que vous faites d'un point de vue individuel mais pour changer un pays nous aurions besoin d'une force économique et notre diaspora pourrait représenter cette force.

Ayant constaté ces difficultés dont nous faisons face pour nous regrouper, nous organiser, nous avons  conçu cette plateforme pour essayer de façon non exhaustive à créer un point de rencontre et d’expression pour que chacun puisse s’y exprimer, s’y retrouver et maintenir ou créer des liens vers tous les membres de la communauté Ahouandjigo, Adjigo et alliés. Renforcer la cohésion sociale et créer le rapprochement entre les fils et filles Adjigo pour enfin contribuer au développement de notre région

Le combat que nous sommes entrain de mener, c'est pour amener tout un chacun à comprendre la nécessité de se regrouper, de s'organiser avant même de vouloir aider. Amener les filles et fils Adjigo à se réveiller car nul ne pourra s'épanouir s'il est coupé de ses sources. Aussi nous ne nous connaissont pas tous; les communautés Adjigo et Alliés sont éparpillées partout à travers le monde, Ce site permettra de mieux nous connaître. Quelque soit votre degré de parenté à la communauté Adjigo ce site est le votre. À travers cette plateforme vous serez informés des événements ( mariage, baptême, décès et autres évènements) qui concernent la communauté partout où elle se trouve dans le monde. Que les bénédictions de nos ancêtres soient.

Ce site en est à ses tous débuts, et, vous le constaterez, n’est pas encore bien étoffé, mais il a le mérite d’exister et nulle doute que je sois bientôt rejoint, c’est du moins les voeux que je formule ...

J’ai également prévu d'ajouter un site web généalogique, puisque je sais que pas mal d’entre vous en sont passionnés et férus !! Découvrez instantanément l'histoire de votre famille. Créer votre arbre généalogique et faites des découvertes fascinantes  avec le site de généalogie. J’espère que l’on pourra ici regrouper tous les travaux effectués et, surtout, les enrichir grâce à la magie d’Internet ...
La recherche d’un ancêtre doit toujours partir de quelques données connues, éventuellement au moins le nom ou le prénom. Plus vous aurez d’éléments de connaissance (naissance, décès, mariage, lieux, dates, etc.) plus vous aurez de chances de trouver ce que vous cherchez.
 
Si de votre côté vous recherchiez vos ancêtres, des documents rares ou des récits ... nous pouvons vous aider à découvrir vos origines et à comprendre l'héritage unique de votre famille. 

Ma fierté sera les petites réflexions que je pourrai avoir avec vous. Merci de les partager au maximum et me fournir vos suggestions et conseils pour le développement du site communautaire

Un lieu de communication

Sur cet espace ouvert à tous, vous trouverez tout à la fois des témoignages quotidiens des uns et des autres, des photos et vidéos d’aujourd’hui ou d’hier, des anecdotes, et puis, bien sûr, la saga des Adjigo qui se nommaient à l’origine Mina ou Anè; en effet  le Fondateur de la dynastie Quam Dessou venait de Elmina  au Ghana .

Celles-ci seront publiées progressivement, au fur et à mesure que j’aurai pris le temps de les mettre en forme et d’y ajouter des illustrations 

Nos objectifs

Notre objectif principal est d'aider les personnes les plus vulnérables de nos sociétés en leur fournissant les ressources et l'assistance dont ils ont besoin pour s'épanouir.

Nous travaillons en étroite collaboration avec les collectivités locales de ces régions pour mieux comprendre leurs besoins spécifiques et mettre en place des programmes adaptés. Que ce soit en fournissant un accès à l'éducation, en soutenant les initiatives économiques locales ou en offrant un soutien psychosocial, notre organisation s'efforce de créer un avenir meilleur pour tous.

Nous croyons fermement en la force de la solidarité et en la capacité de chacun à contribuer au développement de sa communauté. Ensemble, nous pouvons faire une réelle différence dans la vie des gens.

Les Adjigovi ne sont pas assez impliqués dans la gestion de leurs trônes, ni dans les projets de développement de leurs terres natales, L'association devrait désormais les inciter à prendre les choses en mains.
 

Notre agenda culturel

Pour vos sorties (concerts, spectacles, expo, théâtres, festivals, soirées culturels, etc.) Diaspora Adjigo met à votre dispositions un agenda culturel. Il regroupe un ensemble d'évènements culturels et musicaux.

Contactez-nous si vous souhaitez ajoutez votre évènement.

L'adhésion

Quel est le sens de mon adhésion à Diaspora Adjigo et Alliés. 

Adhérer à Diaspora Adjigo et Alliés, c'est contribuer à promouvoir les valeurs humaines essentielles à la construction de la personne : être acteur de sa vie, respecter les différences, créer des liens, accueillir les plus fragiles, s'engager dans la société. L'acte d'adhérer se matérialise par une cotisation annuelle qui contribue au financement des actions de la Diaspora Adjigo et Alliés au niveau national et international.

En adhérant à Diaspora Adjigo et Alliés, je fais le choix de soutenir le Trône Royal pour construire notre société en rejoignant le grand réseau de la Grande communauté des Adjigo et Alliés.

En adhérant à Diaspora Adjigo et Alliés, j'encourage les bénévoles qui investissent sans ménager ni leur temps ni leur énergie pour apporter un "mieux être" aux habitants de nos communes, villes et quartiers.

En adhérant à Diaspora Adjigo et Alliés, je donne au Trône Adjigo les moyens d'agir pour :

• faciliter ma vie de tous les jour avec la création de services correspondant à mes besoins,
• m'accompagner dans ma mission d'éducation,
• me représenter auprès des pouvoirs publiques

Vous pouvez adhérer à Diaspora Adjigo et Alliés par carte bancaire ou par chèque bancaire envoyé par voie postale. La solution que nous conseillons est l'adhésion par carte bancaire.

L'adhésion est valable (360 jours) à compter du jour de la réception du paiement. Le paiement par carte  n'implique pas le prélèvement automatique. Pour rester adhérent un an après il va falloir renouveler votre abonnement.

Les Membres réguliers sont assujettis au versement 

• D'un droit d'adhésion dont le montant est fixé à 1.99 euros (non remboursable) par l'Assemblée Générale et payable en une seule fois.
• D'une cotisation annuelle qui s'élève de 6.50 euros à 103.00 euros selon les possibilités de chacun.

L'Association vous propose quatre types d'adhésion en fonction de vos motivations et de vos possibilités:

• Adhésion jeunesse            6.50 € (pour les moins de 25 ans)
• Adhésion classique        19.00 €
• Adhésion de soutien     60.00 €
• Adhésion de prestige 103.00 €

Quels en sont mes avantages en tant qu'adhérent(e) ?

Adhérer à "DIASPORA ADJIGO & ALLIES  c'est :

• Bénéficier d'un espace réservé aux adhérents sur le site
• Bénéficier de recherches généalogique sur votre arbre généalogique 
• Bénéficier des meilleures offres d'hébergement, location de voiture et billets d'avion
• Être accompagné(e) administrativement et juridiquement une fois sur place en vous orientant pour vos procédures 
• En cas de décès, la possibilité de rapatriement du corps de la France vers votre pays*.

FONDS DE SOLIDARITE ET D'ENTRE AIDE DE LA COMMUNAUTÉ ADJIGO & ALLIES 

DIASPORA ADJIGO & ALLIES, s’est fixé pour objectif de créer un cadre d’entraide et de promotion de la solidarité entre les membres de la Communauté . La concrétisation de ce projet nécessite dès lors la mise en oeuvre des mécanismes permettant de faire face aux situations d’urgences extrêmes  au sein de la communauté.

Nous avons constaté  qu'à la suite de la disparition d'un membre de la communauté , il n'est plus rare de voir des quêtes publiques s'organisées afin d'amasser  des fonds pouvant aider à assurer des funérailles dignes. Cette approche loin d’être une exception prend de l’ampleur.

Devant ce phénomène DIASPORA ADJIGO & ALLIES a décidé de prendre le taureau par les cornes et a mis sur pied un dispositif dénommé « DIASPORA ADJIGO FONDS ».

Ce fond de Solidarité de la Communauté Adjigo et Alliés est mis en place par DIASPORA ADJIGO & ALLIES  pour soutenir les familles Adjigo à des moments particuliers.  Exemple : assurer le retour au pays d'un membre pour rejoindre sa dernière demeure. Faciliter financièrement ce retour et préserver les proches dans ces moments douloureux.
Soutenir et accompagner la famille qui affronte cette situation particulièrement difficile et d’urgence extrême.
 

Comment est financé du Fonds de solidarité ?

Le fonds est financé par la Communauté Adjigo à travers une participation annuelle et des contributions volontaires

• Participation au fonds de fonctionnement :  5 € par an
• Contribution volontaire à chaque évènement d’un membre de la communauté

Pour une collecte efficace, DIASPORA ADJIGO  propose, de manière permanente, cette plateforme dédiée à cet effet.

DIASPORA ADJIGO  propose une approche harmonieuse et organisée basée sur la force du nombre. DIASPORA ADJIGO veut que chaque décès soit un décès de la communauté

Dans le cadre de l’entraide, l’Association se propose de se concerter et d’aider éventuellement dans les cas ci-dessous en tenant compte des disponibilités financières et des spécificités concernées pour  chaque situation.

• Mariage : enfants

   Contributions volontaires ou un montant fixé par l’Assemblée générale de 30.00 à 50.00 €

• Baptème : (sortie de nouveau selon nos rites)

   Contributions volontaires ou un montant fixé par l’Assemblée générale de 15.00 à 20.00 € 

• Décès : père-mère-enfants-sœurs-frères

   Contributions volontaires ou un montant fixé par l’Assemblée générale de 45.00 à 50.00 €

Toutes les bonnes idées sont à prendre, l'association n'est pas figée, c'est à nous tous d'apporter la petite flamme qui contribuera à entretenir le flambeau.

A vous internautes, que j'ai le plaisir d'accueillir sur notre site, je vous souhaite la bienvenue. Outre les informations sur nos divers activités auxquelles vous pourrez vous joindre, vous découvrirez à travers quelques vues du pays Guin |Mina.

Un seul homme ne peut construire  une maison mais dix hommes peuvent en bâtir dix; si de votre côté vous cherchez à contribuer au développement culturelle de notre communauté, vous êtes le bienvenue

Notre association est bien entendu ouverte et attentive à toutes institutions, associations ou bonne volonté qui poursuivraient les mêmes objectives que les nôtres.

Ta famille ne sait pas vraiment à quel point tu fais face à des difficultés et à la pression dans ta vie quotidienne ou dans ton travail.

Ton travail, lui, n’a pas connaissance des circonstances de ta vie personnelle ou de ce qui se passe chez toi.

Tes amis, tes proches, ne comprendront jamais totalement l’ampleur des responsabilités, anciennes ou nouvelles, qui pèsent sur toi.

Quant à ton partenaire, il attend de toi un amour et un soutien inconditionnels. Peu importe combien tu lui en parles ou lui expliques, il ne comprendra jamais complètement la pression que tu traverses.

En résumé, personne ne peut vraiment ressentir ce que tu vis, sauf toi-même. Personne ne comprendra pleinement tes épreuves, et il est fort probable que tes efforts passent inaperçus.

Alors continue… Bats-toi… Prends soin de toi...

Prince Ahlonko, Président du bureau provisoire de l'Association Diaspora Adjigo & Alliés